La non-action sur coussin de méditation

4 mars 2014   |     |     |  

Méditer… ou passer à l’action, par la non action…

La méditation nécessite une décision, avant de passer à l’action, ou plutôt à la non-action ! Je m’assois, immobile, sur mon coussin de méditation, et là commence l’expérience, une expérience qui englobe à la fois le corps, la tête, et l’esprit.

Corps, mon fidèle ami

Avant de s’envoler vers des considérations d’ordre psychique ou spirituel, tout passe d’abord par le corps. Oui, l’expérience est en premier lieu physique, et les petites douleurs qui peuvent s’inviter sur le coussin de méditation sont là pour nous le rappeler. Ce corps est notre plus fidèle ami, toujours présent, à chaque instant. Et avant d’espérer gagner la quiétude intérieure, il semble sage d’apaiser, de poser ce corps, et d’entrer en communication avec lui. Cela passe par la respiration, et par l’attention aux sensations corporelles. Voilà déjà deux choses à « faire » (faire ? est-ce bien là du « faire » ?), qui vont permettre aux pensées de filer, et au silence intérieur de s’inviter.

J’aime beaucoup cette phrase de Fabrice Midal, qui dit que « la pratique de la méditation, c’est comme rentrer à la maison ». Et notre maison est avant tout physique, corporelle. Aussi la méditation repose-t-elle sur deux actions : s’assoir, et respirer… deux actions immobiles, deux actions sans mouvement visible, et qui engendrent pourtant un profond mouvement intérieur. Pour méditer, il est donc recommandé de commencer par s’assoir, même si l’on peut méditer en étant allongé, debout, en marchant… Mais cela nécessite un peu de pratique.

Posture coussin de meditation

La posture et l’ouverture

La posture est importante, car elle dispose le corps, et donc l’esprit, à accueillir ce qui arrive, ce qui se passe, ce qui passe, ce qui est. L’art de s’assoir a donné lieu à de nombreux écrits, théories, débats. Les postures diffèrent selon les traditions et les écoles. L’essentiel est de trouver et d’adopter la position dans laquelle on se sent confortable, même si pour la plupart des débutants (et même parfois pour les non-débutants) des douleurs apparaissent : crispations dans les jambes, contractions dans le dos, raideur dans la nuque… Ces difficultés sont normales. Il ne s’agit surtout pas de les rechercher, évidemment (pas de masochisme dans la pratique !), mais parfois on ne peut pas les fuir. Alors on fait avec, en cherchant seulement à améliorer sa posture : le dos droit, ligne tracée entre ciel et terre, la terre où le corps est ancré, et le ciel siège de l’esprit. Il s’agit ni de souffrir, ni de s’assoupir. La posture est ouverture, ouverture à tout ce qui est là ; pas de tension, mais une pleine attention.

L’adoption du coussin de méditation

Ayant découvert la méditation auprès de l’Ecole Occidentale de Méditation, j’ai naturellement commencé à pratiquer sur les coussins de méditation proposé par l’Ecole. Pour moi qui ne suis pas très souple, et qui suis dotée d’un dos douillet, j’ai trouvé l’assise plutôt confortable, même pendant les longs moments de pratique. J’ai essayé d’autres techniques, qui n’ont pas convenu à mon corps un peu trop raide. C’est ainsi que le coussin de méditation est entré petit à petit dans ma vie…

Méditation et non action sur coussin de méditation

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